Le président sud-africain a annoncé le 24 août que les cinq chefs d’État des BRICS ont convenu d’élargir le groupe, doublant ainsi sa taille. Malgré les promesses répétées du président algérien Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie n’a pas été incluse parmi les six nouveaux pays admis dans les BRICS lors du 15ème sommet qui s’est tenu à Johannesburg. Cette exclusion représente un échec majeur pour la diplomatie algérienne et pour Tebboune, qui avait fait de l’adhésion aux BRICS un objectif majeur.
L’annonce a été considérée comme une gifle pour Tebboune, dont les déclarations confiantes ont été remises en question par le rejet de la candidature algérienne. Les six nouveaux pays acceptés sont l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Tous ces pays, à l’exception de l’Argentine, partagent des liens géographiques, culturels et religieux avec l’Algérie, soulignant ainsi l’isolement relatif de l’Algérie dans la région.
Malgré les affirmations d’Abdelmadjid Tebboune selon lesquelles l’Algérie remplissait les critères d’adhésion, les BRICS ont préféré opter pour d’autres candidatures sans faire de bruit. La non-inclusion de l’Algérie met en évidence sa position marginale dans le paysage régional, en contraste avec les aspirations mises en avant par le régime algérien.