Le Maroc aspire à devenir membre associé de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), un centre de recherche en physique nucléaire de renommée mondiale. Cette démarche placerait le Royaume en tant que pionnier africain dans cette quête, offrant un accès amélioré aux connaissances et technologies liées à l’énergie nucléaire.
L’engagement du Maroc dans la production d’énergie nucléaire atteint une étape cruciale alors qu’il exprime son désir d’intégrer le CERN. Cette intention a été révélée par Manfred Krammer, responsable de la physique expérimentale au CERN, via Research Professional News.
Lors de la 6ème Conférence mondiale sur la technologie et l’instrumentation en physique des particules (TIPP 2023) en Afrique du Sud, le Maroc et l’Égypte ont tous deux exprimé leur intérêt pour une adhésion en tant que membres associés.
Actuellement, seuls la Croatie, l’Inde, la Lettonie, la Lituanie, le Pakistan, la Turquie et l’Ukraine ont obtenu ce statut. Chypre, l’Estonie et la Slovénie sont en phase de pré-adhésion. En tant que membres associés, ils versent une cotisation réduite au CERN et siègent au conseil de l’organisation, bien qu’ils n’aient pas le droit de vote.
