Le groupe Bank of Africa (BOA) a lancé, mardi à Casablanca, la chaire panafricaine de durabilité et finance à impact, une initiative pionnière qui reflète ses engagements en faveur du développement durable.
Pour lancer cette initiative innovante, BOA, résolue à demeurer un acteur de référence dans la transition vers une économe plus durable, s’est associée à des partenaires d’enseignement et de recherche de premier plan au Maroc notamment Université Cadi Ayyad de Marrakech, l’Université Euro-méditerranéenne de Fès, Université Hassan II de Casablanca, École Hassania des Travaux Publics, Université Ibn Zohr d’Agadir ainsi que le Groupe ISCAE.
Dans une déclaration à la MAP, l’Administrateur Directeur-Général de BOA, Brahim Benjelloun-Touimi a affirmé que “c’est un jour à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de la collaboration entre le monde académique et le monde de l’entreprise”.
“Aujourd’hui il y a six institutions académiques qui se lient ensemble avec un groupe panafricain, BOA, afin de développer, ce qui sera un hub de recherche et d’innovation dans le domaine de la durabilité et de la finance à impact”, a-t-il expliqué.
“Ce terme de chaire est très prestigieux puisqu’il est confié habituellement à des professeurs de grandes valeurs. Il s’agit d’une institution bancaire, d’un groupe financier qui va avec les institutions académiques animer une chaire dont l’action sera multidimensionnelle”, a-t-il précisé.
Ce n’est pas simplement dispensé de l’enseignement, c’est également faire un livre blanc, des conférences, des webinaires, une taxonomie du domaine, des pratiques bancaires et des documents de référence, a-t-il poursuivi.
Et de noter que cette initiative représente un engagement à long terme qui mobilisera des ingénieurs, des diplômés, des docteurs en gestion, des scientifiques, démontrant ainsi l’ampleur et la diversité des compétences impliquées.
Cette alliance entre l’université et l’entreprise, dans le sens le plus large du terme, s’incarne de manière significative à travers cet événement marquant, a-t-il conclu.
Pour sa part, la vice-présidente en charge de l’innovation, la recherche et les partenariats à l’Université Cadi Ayyad, Fatima-Zohra Iflahen, a noté que cette rencontre s’aligne avec les préoccupations nationales de mise en synergie et de réflexion mutuelle concernant la durabilité au sein du Royaume.
“C’est un événement qui permet aux universités de s’ouvrir sur leur écosystème économique et social pour une réflexion durable et de développement pour notre pays”, a-t-elle expliqué.
Et de noter que cette chaire spécifique, axée sur la finance à impact, est conçue pour avoir un impact immédiat sur les populations, favorisant le développement et le bien-être de manière tangible.
La chaire panafricaine de durabilité et finance à impact aspire à représenter un Hub d’expertise influent façonnant activement les politiques et les pratiques en matière de durabilité et de finance à impact, tant au Maroc que sur le continent africain.
Les travaux de la Chaire comprennent un livre blanc, des “workshops”, des conférences et des contenus pédagogiques dans le but de contribuer significativement à la recherche et à la promotion de pratiques durables permettant ainsi de minimiser l’impact environnemental.
Cette action permettra également de favoriser les activités économiques d’impact positif sur les populations et les territoires et ce, à travers plusieurs leviers notamment la finance durable, l’investissement environnemental, social et de gouvernance, la responsabilité sociétale des entreprises, l’éthique, la technologie, le digital, l’économie circulaire, la mobilité durable et la mesure d’impact.