Aujourd’hui, une étape décisive a été franchie au siège de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec la signature de quatre protocoles d’accord majeurs concernant le projet de gazoduc Nigéria-Maroc. De plus, le comité directeur du projet s’est réuni pour discuter de l’avancement du projet et de son orientation stratégique.
Vendredi 16 juin, à Abuja, quatre protocoles d’accord tripartites ont été signés dans le cadre du projet de gazoduc Nigéria-Maroc. Ces accords ont été respectivement et successivement signés entre la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC) et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) du Maroc, d’une part, et la Société Nationale des Opérations Pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI), la National Oil Company of Liberia (NOCAL), la Société Nationale des Hydrocarbures du Bénin (SNH-Bénin) et la Société Nationale des Pétroles de la République de Guinée (SONAP), d’autre part.
Ces protocoles d’accord, similaires à ceux signés avec la CEDEAO le 15 septembre 2022, la Mauritanie et le Sénégal le 15 octobre 2022, ainsi que la Gambie, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone et le Ghana le 5 décembre 2022, réaffirment l’engagement des parties envers ce projet stratégique. Une fois achevé, le projet permettra de valoriser les ressources en gaz naturel des pays africains concernés et offrira une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe.
Les signatures ont eu lieu en marge de la réunion du comité de pilotage du projet de gazoduc Nigéria-Maroc, à laquelle ont participé des représentants de la CEDEAO et de tous les pays participants, notamment le Nigéria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc.
Ce projet d’infrastructure d’envergure contribuera à accélérer l’accès à l’énergie pour tous, à améliorer les conditions de vie des populations, à intégrer les économies de la sous-région et à lutter contre la désertification. Il atteindra ces objectifs grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable, en accord avec les nouveaux engagements environnementaux du continent, tout en conférant à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.