Selon une infographie de @maghrebvoices, les enseignants au Maroc présentent une dualité frappante : ils bénéficient des rémunérations les plus élevées d’Afrique, mais sont simultanément classés parmi les moins compétents à l’échelle mondiale. Cette situation paradoxale soulève des interrogations sur la qualité de l’enseignement au Maroc.
La réforme initiée par le ministère de l’Éducation nationale avait pour objectif de remédier à cette situation en mettant en œuvre des mesures axées sur la formation continue des enseignants et en privilégiant le recrutement de profils jeunes et qualifiés. Cette orientation visait à améliorer la qualité globale de l’enseignement en favorisant l’émergence d’un corps enseignant composé des meilleurs talents.
Cependant, cette réforme a été contrecarrée par l’opposition des syndicats enseignants. Ces derniers ont exprimé leur désaccord, notamment en mettant en avant des préoccupations liées à la sécurité de l’emploi des enseignants contractuels. Cette résistance a entravé la pleine mise en œuvre des changements envisagés par le ministère.