Maroc : SAS et l’ACFE sensibilisent autour des dangers liés aux fraudes et escroqueries
Maroc : SAS et l’ACFE sensibilisent autour des dangers liés aux fraudes et escroqueries

Combien la fraude coûte-t-elle chaque année aux entreprises et aux particuliers ? Une étude réalisée en 2019 par le cabinet de conseil Crowe a démontré que la fraude coûtait chaque année plus de 5 000 milliards de dollars aux entreprises (chiffres pourtant obtenus avant l’avènement de la pandémie liée à la COVID-19 qui a fait exploser les cas de fraudes). Ainsi, et selon l’Association of Certified Fraud Examiners (ACFE), plus de la moitié (51 %) des entreprises dans le monde ont été confrontées à une hausse des cas de fraudes depuis le déclenchement de la pandémie. Près des trois quarts (71 %) des entreprises enquêtées prévoient des augmentations de ces cas au cours des prochains mois.

Engagé dans la lutte contre la fraude, SAS, le leader de l’analytique et de l’IA, s’est de nouveau associé à l’ACFE, cette fois à l’occasion de la «Semaine internationale de la fraude» qui se déroule du 14 au 20 novembre. L’objectif de cette collaboration qui vient d’être scellée entre les deux entités est de sensibiliser les usagers face aux méfaits sociaux et financiers liés à ce fléau mondial, mais aussi de définir des critères précis d’analyse de la fraude qui seraient à même de contribuer à aider les entreprises à inverser la tendance.

Miser sur l’IA et sur l’apprentissage automatique afin de mieux parvenir à lutter contre la fraude

Parmi les secteurs les plus ciblés par les fraudes en tout genre figure le secteur bancaire qui enregistre chaque année des milliards de pertes liées à la fraude. Une étude récente réalisée par TransUnion a permis d’enregistrer, au cours des premiers mois de 2021, un pic de 149 % de tentatives de fraudes numériques contre des organismes financiers. Les dirigeants les plus avisés ont déjà armé leurs entreprises de solutions anti-fraudes avancées qui ont été développées par SAS.

Au Maroc notamment, des compagnies d’assurance ont recouru à l’IA et à l’apprentissage automatique afin de lutter contre la fraude. Ce système de surveillance des fraudes, qui a été développé par SAS, a conduit ces institutions financières à sauvegarder plusieurs millions de Dhs, et ce dès la première année d’utilisation de ce système.

Détecter la fraude et les risques qui s’y rapportent

La crise de la COVID-19 a réussi à ébranler les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial. Même si les ports de fret sont aujourd’hui encombrés et les menaces d’étagères vides font la une des journaux, d’autres types de risques continuent à planer (ports d’escale douteux, transferts suspects de navire à navire, etc.).

Or, des milliards de dollars sont chaque année en jeu. C’est pourquoi l’IA a été appliquée à des dizaines de milliards de données afin d’obliger les navires à opérer avec le maximum de transparence. Cet été, Lloyd’s List Intelligence et SAS ont conjointement développé une plateforme d’analyse du risque maritime appelée «Seasearcher Advanced Risk and Compliance». Cette solution se base sur des modèles de données qui ont été développés en collaboration avec d’éminents experts du transport maritime. Elle permet de faciliter l’évaluation intersectorielle liée aux différentes pratiques opérées dans le domaine du transport maritime. Les professionnels de la conformité peuvent ainsi agir beaucoup plus rapidement afin d’éviter les amendes/sanctions potentielles ou encore les atteintes à la réputation possibles.

« Notre collaboration avec SAS a porté nos capacités analytiques à un tout autre niveau », a déclaré Michael Dell, président de Lloyd’s List Intelligence. « Nous mettons désormais à la disposition de nos clients un nouveau système de détection et d’évaluation des risques qui redéfinit la barre du renseignement maritime et favorise la transparence dans le secteur. »

L’avenir de la technologie anti-fraude

Au cours de l’été 2019, SAS et l’ACFE avaient collaboré ensemble dans le but d’élaborer un rapport inaugural d’analyse comparative des technologies anti-fraude. Plus de 1 000 membres de l’ACFE ont contribué à cette étude articulée autour de thématiques clés telles que l’essor de l’IA, l’apprentissage automatique, la biométrie, l’augmentation des budgets technologiques anti-fraude et l’évolution des techniques d’analyse des données.

De quelle manière le paysage économique a-t-il évolué depuis la publication de ce rapport ? Cet automne, SAS et l’ACFE ont conjointement mené une enquête de suivi dont les résultats seront dévoilés début 2022. Les résultats préliminaires indiquent que la réalisation d’analyses avancées es devenue indispensable si l’on veut parvenir à lutter plus efficacement contre la fraude sous toutes ses formes.

« Selon cette enquête, les entreprises sont entrain de massivement recourir aux technologies anti-fraude; 43 % des répondants ont indiqué qu’ils commençaient à recourir davantage à l’analytique afin de réussir à lutter encore plus efficacement contre la fraude au sein du contexte pandémique actuel », a déclaré Stu Bradley, Senior Vice President of Fraud and Security Intelligence chez SAS. « En outre, 60 % d’entre elles prévoient d’augmenter leurs budgets technologiques de lutte contre la fraude au cours des deux prochaines années. A l’heure où ces entreprises sont entrain de moderniser leur technologie, ainsi que leurs opérations et leurs modèles d’engagement client, leurs investissements pourraient représenter le fondement d’une future stratégie décisionnelle d’entreprise qui sera encore plus large et qui sera basée sur l’innovation, sur le back-office et sur l’engagement vis à vis du client. « 

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