La start-up Qaryb, qui vient de voir le jour à Rabat, propose un service de covoiturage à ceux et celles qui cherchent des solutions de transport simplifiées pour se rendre à leur travail.
Elle tombe à point nommé, car pareilles jeunes entreprises du monde de la technologie jouent désormais un rôle de plus en plus essentiel aux plans social et économique, particulièrement en temps de pandémie, indique la start-up dans un communiqué, notant que les jeunes entreprises telles que Qaryb sont une “lueur d’espoir” pour les économies frappées de plein fouet par la pandémie du nouveau coronavirus.
Grâce aux entreprises fondées sur “l’économie du partage”, de larges pans de la population peuvent aujourd’hui compléter leur revenu tout en réduisant leurs dépenses quotidiennes, libérant ainsi des ressources “pouvant être consacrées à d’autres domaines importants tels que l’éducation et la santé”, relève la même source.
Selon le communiqué, c’est pendant la pandémie que Nawfel Hilale, PDG de Qaryb, “a compris que non seulement au Maroc, son pays natal, mais aussi dans les pays arabes voisins, la population avait réellement du mal à trouver des solutions de transport efficaces et abordables”.
“C’est en temps de crise que la société est contrainte de repenser son mode de vie et de déterminer ce qui est le plus important. Aujourd’hui, tout le monde -gouvernements, citoyens et entreprises- réfléchit déjà aux nouveaux débouchés sociaux et économiques de l’après Covid-19”, a estimé M. Hilale, cité dans le communiqué.
Selon lui, si ce pari est réussi, Qaryb sera parmi les nombreuses start-ups montantes qui contribueront à remodeler l’économie.
Après 5 années dans la branche, M. Hilale, entrepreneur du monde de la technologie, “a décidé de prendre les choses en main”, indique le document, notant que dans une ville comme Casablanca, on estime que 11 millions de déplacements se font chaque jour, 15% de la population utilisant les taxis et 13% les transports publics qui ne peuvent, à ce jour, satisfaire que 28% de la demande du public. Une situation jugée “inacceptable” pour le PDG de Qaryb.
D’après la même source, l’application Qaryb, qui utilise l’intelligence artificielle, a été spécialement conçue, comme son nom l’indique, pour offrir du covoiturage de proximité.
“Les utilisateurs de l’application postent des offres ou des demandes de trajets et une carte interactive leur permet de trouver l’itinéraire qui leur convient le mieux. Les propriétaires de voitures comme les passagers sont gagnants, tous deux bénéficiant d’une baisse du coût de leurs déplacements tout en offrant une solution fiable pour se rendre au travail”, explique la source.
L’application Qaryb est disponible dans tout le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et peut être téléchargée en trois langues, à savoir l’anglais, l’arabe ou le français, fait savoir la start-up, précisant que ce service de covoiturage est unique d’autant qu’il s’adapte à la culture régionale et tient compte des considérations liées au genre, les utilisateurs et utilisatrices pouvant exprimer leurs préférences.
L’application peut être téléchargée gratuitement, sans commission cachée ou frais d’abonnement. Un service de colocation est en préparation, sa date de lancement devrait être annoncée sous peu, conclut le communiqué.